Chanson: Y a une fille qui habite chez moi, Benabar
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PAROLES
Y’a une fille qui habite chez moi (Paroles et musique de Bénabar, 2001)
Plusieurs indices m’ont mis la puce à l’oreille
J’ouvre l’œil
J’vais faire une enquête pour en avoir le cœur net
Ca m’inquiète
Y’a des détails qui trompent pas
Les draps, la couette et la taie d’oreiller
Sont plus dépareillés
A côté de mes fringues en boule
Y a des vêtements pliés et repassés
Y a des détails qui trompent pas
J’crois qu’y a une fille qu’habite chez moi !
Deux brosses à dents dans la salle de bains
Du savon sans savon, et le sèche-cheveux
C’est certainement pas le mien
Des petites boules bizarres, pour parfumer la baignoire
C’est un vrai cauchemar…
Quelqu’un a massacré tous mes amis cafards !
Dans la cuisine, des sachets de thé
De verveine, de camomille
Un message sur le répondeur d’une mère
Qu’est pas la mienne
V’là qu’elle s’en prend à ma famille !
Y a des détails qui trompent pas !
Quelqu’un en traître a fait la vaisselle
Où sont mes habitudes, mon ménage trimestriel ?
J’ouvre le frigo, horreur ! mais c’est de la folie !
Y a plein de légumes !
Y a même des fruits !
Y a des détails qui trompent pas
J’crois qu’y a une fille qu’habite chez moi !
Où sont mes potes qui glandaient devant la télé ?
Les boites de pizza, les paquets de chips éventrés
Les mégots de cigarettes écrasés dans les assiettes
Ma collection de New Look ? Aux oubliettes !
Dans la table de nuit, y a plus de capotes mais de l’aspirine
Y a une fille qu’habite chez moi
Y a aussi des bougies contre l’odeur de la nicotine
Y a une fille qu’habite chez moi
Y a des détails qui trompent pas
Y a un vrai rideau, y a plus le drap cloué sur la fenêtre !
Qu’est-ce que c’est que ça ? Mon Dieu ! Mais c’est une plante verte !
L’aspirateur est encore chaud
C’est trop, je porte plainte !
Je vais l’emmener au labo
Pour vérifier les empreintes
On dirait que je suis plus célibataire
La coupable, je la tiens
Elle est devant moi, l’étau se resserre
Accrochée au téléphone, assise en tailleur
Dans une jolie robe à fleurs
Une fille me dit : « Arrête ton cinéma !
Et le loyer, j’le paye autant que toi ! »